Droits des femmes et de la jeune fille | Amnesty International Sénégal

Droits des femmes et de la jeune fille

Ce projet vise à renforcer les mécanismes de protection contre les mutilations génitales féminies et les mariages précoces et forcés chez les filles au Sénégal. Déployé dans vingt localités des régions de Tambacounda, Kédougou, Sédhiou, Kolda et Ziguinchor, il vise à lutter contre les discriminations et à promouvoir les droits de la femme et de la fille.

Pour réduire ces risques, nous renforcerons les capacités des communautés afin qu’ils mènent un plaidoyer accru pour le respect des réformes législatives. La mobilisation des communautés est cruciale pour l’atteinte des objectifs de ce projet. Elles agiront auprès des leaders nationaux et locaux sur les questions des droits humains et resteront actifs dans la sensibilisation pour le respect des droits des femmes et des filles.

Bâtir des partenariats forts et durables

Amener les populations cibles à influencer les décideurs, les leaders politiques et les autorités pour l’éradication des mutilations génitales féminines et des mariages précoces et forcés.

Avec les porteurs d’initiatives

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, nous mettrons l’accent notamment sur :

  • Le renforcement de la capacité des conseillers/ères sur les droits humains, les violences basées sur le genre, les mutilations génitales féminines et les mariages forcés et précoces
  • La mise à la disposition des populations cibles (élèves, membres des comités d’alerte et des coordonnateurs du projet au niveau local), d’outils de plaidoyer
  • L’action des membres des clubs, des comités d’alerte, des groupements de femmes et coordonnateurs/trices du projet vers le plaidoyer auprès des leaders politiques, conseillers, guides religieux et traditionnels

Avec les pouvoirs publics

Nous travaillerons avec les conseillers/ères pour une meilleure compréhension des droits humains et l’impact des mutilations génitales féminines et mariages forcés et précoces sur la santé reproductive des filles et des femmes.
Nous ciblerons également les parlementaires pour une plus grande implication dans la protection des enfants notamment dans la lutte contre les mutilations génitales féminines, les mariages précoces. Dans un avenir proche, nous devrons aboutir à l’adoption prochaine par le Gouvernement et l’Assemblée nationale du code de l’enfant.

Avec les détenteurs de droits

Pour arriver à ces résultats, des comités d’alerte et de veille seront mis en place dans les différentes localités. Ils seront composés de représentants de groupements de femmes, de jeunes, de leaders politiques et religieux. Des conventions seront également signées avec les élus locaux afin de créer des zones exemptes de grossesses et mariages précoces.