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Cyril Ramaphosa sera investi président de l’Afrique du Sud le 25 mai 2019, près de trois semaines après la victoire électorale de son parti, le Congrès national africain (ANC). À l’approche de cette investiture, Amnesty International déclare
« Alors que le Congrès national africain s’apprête à diriger le pays pendant cinq ans, Cyril Ramaphosa doit placer les droits humains au centre des priorités gouvernementales en matière de politique intérieure et étrangère. Cela commence par rendre justice aux victimes des événements de Marikana, qui attendent toujours des réponses presque sept ans après le drame.
« Il faut que Cyril Ramaphosa s’engage publiquement à garantir le respect intégral des droits humains, de la dignité et de l’égalité pour tou·te·s les Sud-Africain·e·s – principes inscrits dans le droit et sur lesquels le pays est fondé.
« Il doit s’inspirer de Nelson Mandela, qui a défendu les droits humains même lorsque cela était impopulaire et n’a pas manqué de critiquer les dirigeant·e·s qui se trouvaient du mauvais côté de l’humanité. »
Complément d’information
Le Congrès national africain (ANC), déjà au pouvoir, a remporté les élections législatives qui se sont tenues le 8 mai 2019. Cyril Ramaphosa, en tant que chef de ce parti, dirigera le pays pendant les cinq prochaines années.
Dans son manifeste pour les droits humains à l’intention des partis et des candidats qui se sont affrontés lors des élections, Amnesty International Afrique du Sud a appelé le prochain gouvernement à accorder une place centrale aux droits humains.
Le 16 août 2012, la police sud-africaine a abattu 34 hommes à Marikana. Dix personnes, dont des policiers, étaient mortes les jours précédents. Plus de 70 autres ont été grièvement blessées. Il s’agissait d’employés de Lonmin qui s’étaient mis en grève pour dénoncer les bas salaires et les conditions dans la mine.
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