L’innovation technologique au service des droits des femmes

Pour rendre hommage à la lutte des femmes qui a aboutit à la reconnaissance et la consécration de leurs droits humains, la journée internationale pour les droits de la femme a été célébré ce 8 mars 2019 par les groupes d’Amnesty International Sénégal dans plusieurs localités du Sénégal.

C’est ainsi que les militants à Dakar, à Djibanar en Casamance, à Thilogne, à Tambacounda et à Bambilor ont tenu à magnifier et vanter la bravoure, le courage et leur détermination des femmes. C’est dans ce cadre que des thématiques comme le leadership féminin, la question du genre, le mariage précoce et les grossesses précoces ont été discutées dans le cadre de cette célébration.

Elles ont été l’occasion pour les militants de revenir largement pour les différents publics concernés, aux dispositions pertinentes des textes internationaux, régionaux et nationaux qui garantissent le droit des femmes et des enfants.

Ces textes, notamment la convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la convention internationale des droits de l’enfant, ont pour but essentiel de promouvoir et de protéger les droits humains de toutes les femmes et petites filles en tentant ainsi de mettre fin aux abus sexuels, au viol, à l’exploitation des femmes à des fins sexuels, aux pratiques traditionnelles néfastes, aux mariages forcés ou précoces et à la discrimination.

A Bambilor, les militants ont tenté d’encourager les femmes à une utilisation rationnelle et productive des innovations technologiques pour une autonomisation et un leadership effectif. Ils ont également insisté sur la question du genre, la place de la femme dans le monde de l’entreprise ainsi que les autres secteurs d’activités ou les obstacles au leadership des femmes et les acquis.

A Thilogne, Ils ont plutôt mis l’accent sur le mariage précoce et les grossesses précoce et les conséquences néfastes de ces pratiques. L’occasion a donc été saisie pour conscientiser les parents et les jeunes filles sur ces phénomènes et leurs effets néfastes sur la santé des femmes.

A Djibanar, les femmes ont célébré cette journée en organisant une marche qui a été relayé en direct à la radio (PKUMEL FM). Des prières ont également été formulées par le chef de village qui a profité de cette occasion pour encourager les femmes et les féliciter pour cette brillante initiative qui entre dans le cadre de la sensibilisation de la population sur les droits humains.

A Dakar, le groupe du Point E a tenu une activité au cours de laquelle des femmes de ménage et des élèves ont été convié. L’objectif affiché était de sensibiliser les femmes de ménage sur la panoplie de textes régissant leurs activités. La rencontre a permis de faire un tour d’horizon des abus dont elles sont victimes dans le cadre de leur travail.

Au CESAG, le leadership féminin et l’entrepreneuriat féminin ont été largement revisité par les jeunes étudiantes et les professionnels du monde de l’entreprise. Divers panélistes ont eu à s’exprimer sur des questions relatives aux femmes notamment le développement des différentes activités exercées par ces dernières.

La journée internationale de la femme a donc riche en échanges d’expériences et a offert différentes tribunes pour faire le plaidoyer sur les droits de la femme. Nos militants ont une fois de plus montré leur dévouement et leur volonté à lutter pour que chaque droit ait une réalité et puisse s’exercer dans toute sa plénitude

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