La circulation des armes était en débat à l’Université de Dakar

La circulation des armes était en débat à l’Université de Dakar

L’adoption d’un traité sur le commerce des armes est indispensable car les transferts internationaux d’armes classiques sont peu règlementés et ne font l’objet d’aucune norme universel fondée sur les droits humains et le droit international humanitaire visant à les contrôler. Cette situation continuera d’entrainer la destruction de centaines de milliers de vies chaque année, ainsi que la destruction des moyens de subsistance de millions de gens dans de nombreux pays. La communauté internationale des mesures concrètes et efficaces fondées sur les principes universellement reconnu pour encadrer ce commerce.

Dans le cadre de la semaine d’action sur les armes, le groupe local d’Amnesty International à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a organisé une journée de mobilisation afin de sensibiliser les étudiants sur les enjeux d’un Traité pour le Commerce des Armes (TCA).

Amnesty International est principalement soucieuse de voir le TCA obliger les Etats parties à refuser, suspendre ou annuler une autorisation de transfert international d’armes susceptibles d’être utilisées pour commettre ou faciliter une violation grave du droit international relatif aux droits humains ou du droit international humanitaire.

Lorsqu’il est raisonnablement envisageable, en se fondant sur tous les faits disponibles, qu’une telle violation risque d’être perpétrée. C’est ce que nous appelons la règle d’or, qui vise à sauver des vies et à protéger les moyens de subsistance des personnes vulnérables mis en danger par des transferts d’armes irresponsables.

Les étudiants, en appuyant nos demandes et en adhérant à Amnesty international se sont engagés aux côtés de l’organisation à renforcer le plaidoyer, au moment où les discussions se poursuivent à New York.