Gambie. Les droits humains désormais célébrés

Les établissements scolaires membres du réseau « Ecoles Amies des Droits Humains » d’Amnesty International en Gambie ont commémoré la Journée Internationale des Droits de l’Homme le mardi 10 décembre 2019.

Plus de cent vingt élèves venus de toutes les régions du pays ont fait le déplacement de Banjul pour cette commémoration qui a vu la participation des partenaires d’Amnesty International dans le pays. De nombreux citoyens gambiens se sont joints à la manifestation qui a commencé, selon la tradition du pays, par une marche sous la conduite de la fanfare de la police gambienne.

D’importants discours ont été prononcés par les représentants des ministres de l’éducation nationale et de la justice ainsi que par les représentants des organisations de la société civile, des enseignants et des élèves des collèges qui participent au projet.

Des prestations théâtrales faites par les troupes des écoles ont agrémenté la manifestation. Ces prestations ont porté sur les droits de la femme et de l’enfant, les droits des personnes vivant avec un handicap, la transparence et la participation des élèves dans la gouvernance de l’école.

De nombreux médias locaux dont la télévision nationale Gambia Radio and Televison Services (GRTS) ont couvert la manifestation qui constituait une première dans ce pays qui sort de vingt-deux ans de dictature du président Yahya Jammeh.

Le projet « Ecoles Amies des Droits Humains » d’Amnesty International en Gambie, mis en œuvre depuis 2018, comptent six écoles partenaires : Farafenni Senior Secondary School, Brikamaba Uper Basic and Senior Secondary School, Fatoto Uper Basic and Senior Secondary School, Sifoe Senior Secondary School, Nusrat Senior Secondary School, Tahir Ahmadya Muslim Senior Secondary School.

Le projet « Human Rights Friendly Schools, The Gambia » sera élargi à quatre(4) nouvelles écoles au cours de l’année 2020. Il vise à développer la culture de la démocratie et de respect des droits humains au sein de la jeunesse gambienne par le biais de l’éducation et de la sensibilisation aux droits humains.