Depuis les plages de Cotonou jusqu’aux rivages d’Ouidah, des milliers de familles béninoises vivent un cauchemar sans fin, victimes des expulsions forcées orchestrées au nom du développement touristique. Agissons maintenant pour que ces familles ne soient plus condamnées à vivre dans l’ombre de leurs anciens foyers, pour que leur droit à un avenir sûr et prospère soit respecté.
Quel est le problème ?
Un jour de septembre 2021, la démolition brutale du quartier Fiyégnon 1 à Cotonou, a laissé plus de 3 000 habitants sans toit ni espoir. Sans aucune forme de dédommagement, les autorités ont jetées ces personnes sur le pavé. Elles les ont ainsi contraintes à dormir sous les étoiles, dans des conditions précaires, dépourvues d’eau potable, d’électricité, ou même d’assainissement.
Derrière chaque statistique se cachent des destins brisés, des vies chamboulées, et des communautés déchirées.
Imaginez-vous à la place de Théophile, dont la pirogue reste désormais inutilisée, condamnée à la rouille sur le sable, ou de Blaise, contraint de troquer sa vie de pêcheur prospère contre celle d’un gardien, jonglant avec la misère et l’insomnie dans un logement exigu.
Ces expulsions ont non seulement détruit les moyens de subsistance des habitants, mais ont également ébranlé les fondements de leurs communautés. La pêche, pilier économique et culturel pour de nombreuses familles, n’est désormais plus possible pour elles.
Les sites de réinstallation sont loin d’offrir un refuge sûr. Ces sites souvent dépourvus des services de base, privent les résidents d’eau potable, d’assainissement, voire même d’électricité.
Chimène et Yvette, réinstallées à Ahouandji, doivent faire face à des conditions de vie indignes, où l’eau est un bien rare, et où les toilettes sont un luxe inaccessible. Des familles entières se retrouvent reléguées à des abris de fortune, à l’ombre de leurs maisons détruites, avec pour seul espoir un dédommagement insuffisant et des promesses vides.
L’État béninois doit agir de toute urgence pour mettre fin à ces expulsions forcées inhumaines. Il est impératif de garantir un logement alternatif adéquat pour les victimes. Il est crucial qu’elles soient indemniser justement pour leurs pertes et réinstaller adéquatement pour vivre dignement.
Ce que vous pouvez faire
Rejoignez-nous pour exiger des mesures concrètes en faveur de ceux qui ont tant perdu au nom du développement touristique. Envoyez un message au Président Talon pour demander l’arrêt des expulsions forcées et la priorisation des personnes avant le profit.