CAMEROUN: Justice et réponses pour les familles de +130 disparus
En décembre 2014, l’armée camerounaise, en opération de ratissage dans deux villages de l’Extrême-Nord, arrêtait plusieurs centaines hommes, soupçonnés sans preuve, d’être des membres de Boko Haram.
Enfermés pendant toute une nuit dans des conditions inhumaines et dégradantes, certains vont se résoudre à boire leur propre sueur pour étancher une soif qui pourrait s’avérer fatale. De récits de survivants, il n’y aurait eu qu’une quarantaine de personnes qui en sont sortis vivants.
Le reste…tout le reste…reste disparu.
Aujourd’hui, il faut briser le silence et demander aux autorités de rendre des comptes aux familles des disparus.